Nicolas Sarkozy et son ami Ali Bongo Ondimba

REUTERS/POOL

Nicolas Sarkozy en compagnie d’Ali Bongo (à sa droite), à son arrivée à l’aéroport gabonais de Franceville, le 24 février.

Le président français était à Libreville, certainement pour négocier encore, un grand contrat en faveur de la France. Quoi de plus normal ? Mais, où le bât blesse, c’est que les Africains ne bénéficient même pas des bien faits de leurs ressources.

Au temps de feu Omar Bongo, le patriarche africain n’hésitait pas à dire aux français que sans le Gabon, « la France était une voiture sans chauffeur, et le Gabon sans la France, une voiture sans essence. » On dirait que ses héritiers se couchent devant la France.

De toutes les façons, il est grand temps de ne plus fustiger la France, mais les dirigeants africains, incapables de s’imposer et de jouer les gamins immatures. Ce qui est amusant dans cette vidéo, c’est d’entendre des hommes politiques comme André Mba Obame, ancien ministre surpuissant de l’Intérieur, faire encore une prière pour que la France aide le Gabon. Triste.


Ali Bongo Ondimba: président.


Crédits photo : AFP
C’est fait. Ali Bongo Ondimba, 50 ans,  a prêté serment ce jour à Libreville. Le fils de l’ancien président décédé, Omar Bongo Ondimba, devient le 3e président du Gabon. Le résultat contesté de l’élection présidentielle n’a pas fait changer d’avis à la Cour constitutionnelle.

ALI BONGO ONDIMBA PRESIDENT !

"Des informations fondées me donnent largement gagnant", a déclaré, devant la presse, Ali Bongo, le 31 août 2009 à Libreville.

C’est Europe 1 qui  l’a annoncé avant tout le monde. Il remporte l’élection avec 41,73% des suffrages.

LE GABON VA-T-IL IMPLOSER OU EXPLOSER ?

 

C’est le branle bas de combat au Gabon, à Oyem, à Libreville, à Bitam, à Lambaréné, à Mouila, à Port-Gentil, à Franceville aussi, j’en oublie.  Oui, OB (Omar Bongo) n’est plus. L’homme qui resta au pouvoir durant 42 ans est vraiment parti. Résultat des courses, un petit pays d’à peine 1 200 000 habitants se retrouve confronté à une élection présidentielle où, on compte déjà …..14 candidats pour l’élection du 30 août prochain. Excusez du peu.

Mais, le vrai désordre vient du PDG (Parti démocratique gabonais) au pouvoir. Le parti de feu le pre&sident Omar Bongo Ondimba voit certains de ses caciques refuser le « plébiscite » du fils Bongo, Ali Ben Bongo Ondimba, candidat officiel du parti, après une élection pas très nette. Mais bon.

Actuellement donc, au sein du PDG, au moins trois « barons » du parti, André Mba Obame, ainsi que l’ex-Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, ont défié son choix et se sont déclarés pour la course à la présidence de la République, sans étiquette.

S’il est élu, le fils Bongo et de l’ex première dame, la chanteuse Patience Dabany, lui-même ancien chanteur qui avait sorti un disque en 1977 intitulé « A Brand New Man », la page ne sera pas tournée.


GABON : DEBUT DES GRANDES MANOEUVRES.

Le contraire allait être surprenant. Paris est à Libreville pour faire régner le calme, comme si les gabonais étaient incapables de le faire. En effet, l’importante base militaire française sur place est prête à intervenir s’il y a une moindre incartade.

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